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    Baisse du HDL-cholestérol indicateur du stress oxydatif dans le diabète de type 2

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    L'hypercholestérolémie est étroitement liée au stress oxydatif. Lorsqu'il y a trop de cholestérol qui circule dans le sang, il n'est pas utilisé en totalité par les cellules et il risque de s'accumuler dans les  vaisseaux sanguins. Cela peut entrainer la formation des plaques d'athérosclérose qui gênent la circulation sanguine et provoquent des accidents cardiovasculaires. Le stress oxydatif apparait très tôt  dans l'histoire des complications du diabète de type 2, et est lié à l'oxydation du glucose mais aussi à la peroxydation lipidique. Le cholestérol-HDL est un marqueur important du stress oxydatif par sa capacité à faciliter la métabolisation du cholestérol, sa baisse est souvent considérée comme la source de beaucoup d'inquiétudes. L'objectif est l'évaluation de la variation du taux de cholestérol-HDL, marqueur du stress oxydatif, chez les patients diabétiques de type 2 dans la population congolaise. Nous avons inclus dans cette étude prospective des cas témoins des patients diabétiques de type 2 reconnus et diagnostiqués, et des témoins non diabétiques appariés selon l'âge et le sexe. Parallèlement au bilan biologique classique, une analyse d'un des facteurs de risque du stress oxydatif a été réalisée : baisse de HDL-Cholestérol. L'âge moyen des 30 patients diabétiques (47,77±10,78 ans) était comparable à celui des 30 témoins (48,83±10,73 ans). Une baisse significative du cholestérol-HDL dans le sang était observée chez 100 % des diabétiques et 50 % des témoins (p=0,0000). L'augmentation du HDL cholestérol permet d'éliminer le mauvais cholestérol en excès en nettoyant les tissus et en ramenant le cholestérol vers le foie. Lors du diabète de type 2 on constate une baisse sanguine sensible du taux de HDLcholestérol, qui est signe  indicateur du stress oxydatif.Key words: HDL-Cholestérol, Lubumbashi, Stress oxydatif, Diabète de type 2

    Enquête sur la contrefaçon de quelques anti-infectieux administrés per os commercialisés dans la ville de Lubumbashi

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    Introduction: La production, la vente et la consommation des médicaments contrefaits sont de sérieux problèmes qui pèsent sur la Santé Publique particulièrement des pays en développement et pour lesquels il existe peu d'informations dans certains pays. Cette étude a été menée en vue de contribuer à la  détermination de la prévalence des médicaments contrefaits, particulièrement celle des anti-infectieux  consommés dans la ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Méthodes: L'étude a visé des médicaments anti-infectieux administrés per os commercialisés dans la ville de Lubumbashi. L'inspection visuelle attentive de l'emballage, l'interprétation de l'étiquetage et  l'observation attentive du produit ont servi de paramètres d'études. Les échantillons ont été acquis par  achat auprès des fournisseurs licites et illicites. Résultats: Cinq molécules: ampicilline, amoxycilline, ciprofloxacine, mebendazole et metronidazole ont  été colletées. Sur 60 échantillons rassemblés: 31,7% se sont avérés contrefaits. L'ampicilline et le  mebendazole sont les produits les plus contrefaits dans cette étude avec 26,3%, suivi de metronidazole avec 21,05%. 78,9% des médicaments contrefaits proviennent du secteur informel. La provenance de  47,4% d'anti-infectieux contrefaits est l'Inde, suivi de la Chine avec 26,3%.Conclusion: Cette étude a montré la circulation des médicaments contrefaits dans la ville de  Lubumbashi à un taux non négligeable. Une étude des caractéristiques physico-chimiques et de l'activité biologiques permettra d'évaluer l'impact de ces médicaments dans la prise en charge des infections.Key words: Médicaments, contrefaçon, anti-infectieux, Lubumbashi, RD Congo

    Antimalarial herbal remedies of Bukavu and Uvira areas in DR Congo: An ethnobotanical survey

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    Ethnopharmacological relevance: The main objective of the present study was to collect and gatherinformation on herbal remedies traditionally used for the treatment of malaria in Bukavu and Uvira, twotowns of the South Kivu province in DRC.Material and methods: Direct interview with field enquiries allowed collecting ethnobotanical data; foreach plant, a specimen was harvested in the presence of the interviewed traditional healers (THs). Therecorded information included vernacular names, morphological parts of plants, methods of preparationand administration of remedies, dosage and treatment duration. Plants were identified with the help ofbotanists in the herbaria of INERA/KIPOPO (DRC) and the Botanic Garden of Meise (Belgium), wherevoucher specimens have been deposited. The results were analysed and discussed in the context ofprevious published data.Results: Interviewees cited 45 plant species belonging to 41 genera and 21 families used for the treatmentof malaria. These plants are used in the preparation of 52 recipes, including 25 multi-herbal recipes and27 mono-herbal recipes. Apart of Artemisia annua L. (Asteraceae; % Citation frequency = 34 %) andCarica papaya L. (Caricaceae; % Citation frequency = 34 %), the study has highlighted that the mostrepresented families are Asteraceae with 12 species (26 %), followed by Fabaceae with 7 species (16 %)and Rubiaceae with 4 species (9 %). For a majority of plants, herbal medicines are prepared from theleaves in the form of decoction and administered by oral route.Conclusion: Literature data indicate that part of cited species are already known (38 %) and/or studied (30%) for antimalarial properties, which gives credit to the experience of Bukavu and Uvira interviewees andsome level of confidence on collected information. The highly cited plants should be investigated indetails for the isolation and identification of active ingredients, a contribution to the discovery of newpossibly effective antimalarials.info:eu-repo/semantics/publishe
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